Les êtres mystérieux de la vallée de la Clarée

Je dois faire preuve de sauvagerie animale dans la ville pour ne pas être abandonné par ma foi en l’Idiot : Pour ne pas perdre ainsi le sens du Nom de Dieu.

A la montagne je n’ai pas besoin de faire cela :  Je peux là exister métaphysiquement sans effort car Dieu se donne visuellement à moi là sous la forme de la nature. Je vois Dieu sans avoir à écrire le Nom de Dieu. C’est ainsi qu’il m’est donné là de voir à l’infini les êtres mystérieux qui peuplent l’idiotie du réel. 

J’ai pu travailler à rendre cela poétiquement visible avec mon album photo « Les êtres mystérieux de la vallée de la Clarée ». 

Partout à Névache l'Idiot surgit visuellement : Je lis ainsi à Névache avec mes photos la nature comme le Livre du miracle du Nom de Dieu.

Le mystère animale de la création amoureuse : Je célèbre visuellement ce mystère à la montagne en marchant dans la nature et en prenant en photos les images des êtres mystérieux qui peuplent la nature et qui révèlent ainsi la réalité animale du Nom de Dieu.
La ville est mon lieu ontique : Il me faut travailler pour pouvoir exister naturellement dans la ville. Mon métier de vivre de poète idiot : Mon travail d’écriture animale qui me permet ainsi d’être dans la nature malgré tout lorsque je suis dans la ville. De survivre ainsi visuellement dans cet espace presque exclusivement auditif. 
La montagne est mon lieu ontologique : Un lieu où je peux être sans effort dans la nature. Un lieu où je peux exister naturellement sans effort car je peux là exister visuellement : Parce que là la nature se donne visuellement partout à moi. Sans que je n’ai aucun effort auditif à fournir. Seulement l’effort physique de la marche et l’effort visuel que je fournis en prenant en photos les êtres mystérieux qui peuplent la nature. 
C’est ainsi qu’il m’est donné de parler doublement de l’idiotie du réel : J’en parle auditivement dans la ville et visuellement à la montagne. Ce que je nomme la montagne : Le lieu de la nature en opposition au lieu de la ville.


Mon travail photographique sur les êtres mystérieux de la vallée de la Clarée : Il s’agit ici de montrer comme la Nature peut être Dieu : Montrer comment là l’Idiot qui est la Nature peut parler animalement aux hommes et cela en créant ainsi visuellement ces êtres mystérieux avec lesquels il semble pouvoir possible de dialoguer animalement. 
La Nature Créatrice : L’idiotie amoureuse. On peut faire ici visuellement une défense et illustration du mythe animal de la création amoureuse. 
Je pense ici à ma proximité philosophique avec Spinoza et à mon opposition à une pensée purement matérialiste du réel. Il s’agit bien pour moi de faire une critique animale du cartésianisme des sciences humaines en proposant ainsi l’idiotphysique comme une possible science animale de l’idiotie du réel. 


L'Idiot c’est la Nature Créatrice. Je dialogue avec cette Nature Créatrice lorsque je fais mes balades photographiques dans la vallée de la Clarée. Je donne à voir avec mes photographies de ces êtres mystérieux qui peuplent la vallée de la Clarée l’image possible de ce Dieu qu’est la Nature Créatrice. 
A la montagne je suis ainsi en relation avec la Nature Créatrice : L’idiotie amoureuse. C’est ainsi que la montagne est mon lieu ontologique. Dans la ville je suis au contraire en relation avec l’idiotie animale. Le pathologique de la création amoureuse. C’est ainsi que la ville est mon lieu ontique. La ville est le lieu ontique de la création artistique. La montagne est le lieu ontologique de la nature créatrice. 
La ville : Un monde dans lequel il ne peut être donné de vivre que de façon artificielle sur le plan amoureux pour un poète. Que de façon auditive. Pas de façon naturellement visuelle comme à la montagne. Dans la ville il faut travailler artistiquement pour voir. A la montagne il est donné de voir naturellement. La Nature Créatrice se donne ici naturellement au poète.


Ces êtres mystérieux de la vallée de la Clarée parlent ainsi d’un autre espace : L’espace de la mort. L’espace des êtres morts. Un espace dont on ne peut pas revenir. 
Je suis revenu moi de cet espace. J’ai fait l’expérience de la mort mais je suis revenu vivant de cette expérience. Je me suis fait poète idiot pour témoigner de cette expérience de la mort qu’il m’a été ainsi donné de faire. De mon expérience de l’espace de la mort. Je crée pour partager avec mes frères humains cette expérience animale. 


La Nature Créatrice a produit physiquement les êtres mystérieux de la vallée de la Clarée tout comme un artiste peut produire physiquement son oeuvre. Possible dialogue animale ici entre l’artiste et cette Nature Créatrice. L’artiste dialogue ainsi amoureusement avec cette Nature Créatrice en allant dans le sens animal de cette Nature Créatrice. Possible dialogue ici entre le créateur et son Créateur. Entre le mort qui peut parler animalement et le Dieu des suicidés : Le Dieu des poètes suicidés de la société et des philosophes inactuels.

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